Retour d’intégration – Patrick Pesenti, Claude M BTP

« On a eu la bonne surprise que l’Agefiph a pris à 100% à sa charge l’exosquelette »
Retour sur une démarche structurée et collective de l’intégration de l’exosquelette Japet.W pour Patrick Pesenti, Maçon chez Claude M BTP.

Claude MBTP - patrick Pesenti

Patrick Pesenti, maçon chez Claude M BTP est équipé de l’exosquelette Japet.W.

Souffrant d’un tassement vertébral, il se sent en sécurité avec l’exosquelette et peut réaliser des mouvements qu’il n’osait plus faire auparavant.

Retour sur une démarche d’intégration structurée et collective avec les témoignages croisés de l’utilisateur, du dirigeant de l’entreprise, du préventeur, de Cap emploi et du médecin du travail.

 

Comment s’est passé la rencontre avec Japet ?

Sébastien Michelon, dirigeant de l’entreprise Claude MBTP, entreprise familiale avec mon père et mon frère, à Bourg-de-Péage dans la Drôme.

En cherchant sur internet, je suis tombé sur le site Japet, je suis donc allé voir et je les ai contactés. Le contact a été très rapide et nous avons pu organiser une démonstration. Après la présentation, nous avons décidé d’investir dans cet équipement avec Mr Pesenti, notre collaborateur.

Il m’a tout d’abord demandé si j’étais d’accord pour essayer et puis après, Anaïs est venue, et nous avons testé l’exosquelette. Je me suis aperçu que cela m’aidait et me faisait du bien.

Comment a commencé l’accompagnement dans la recherche de solutions ?

Je suis Cécile Combe, je suis préventeur-ergonome, au sein du service de santé au travail Drôme-Vercors, à Romans-sur-isère.

Notre travail c’est d’évaluer et de chercher des solutions. Soit on trouve des solutions concrètes et des choses que l’on peut améliorer, soit on propose à l’entreprise de supprimer telle ou telle chose, et on voit si elles ont des idées. Nous les accompagnons sur les solutions.

Dans cette démarche, quel a été le rôle de Cap emploi ?

Stella Azizi Mourirer, consultante handicap, chargée du maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap sur le secteur Drôme.

Je suis salariée de Cap Emploi Ardèche-Drôme et j’interviens dans les entreprises en partenariat avec les services de santé au travail.

Le préventeur, Monsieur Fave, aujourd’hui remplacé par Madame Cécile Combe, est intervenu pour faire une étude de poste. Je l’ai donc accompagné et j’ai restitué l’étude à Monsieur Michelon.

Au préalable, j’avais eu un échange par téléphone avec Monsieur Pesenti pour étudier sa situation, connaître ses contraintes, et aussi ses problématiques de santé et faire le lien avec son activité au travail. C’est l’entreprise qui avait identifié, avec son salarié, une solution : l’exosquelette.

L’idée était de faire une étude globale du poste de façon à voir s’il y avait d’autres contraintes pour apporter une solution globale à l’entreprise. Il fallait aussi valider l’essai de l’exosquelette avant de réaliser l’essai terrain. Suite à l’essai terrain, Monsieur Pesanti a validé cette solution en présence de son responsable et du préventeur. Puis le compte rendu a été donné au médecin du travail pour validation.

Justement, quel est le rôle de la médecine du travail ?

Médecin du travail, Docteur Apetroaiei Suzana.

Je connais Monsieur Pesanti depuis 2013. Il a eu plusieurs arrêts maladies répétés. À la base c’était une demande de l’employeur. C’est l’employeur, Monsieur Michelon, qui m’a appelé pour être mise en relation avec le kinésithérapeute. Il voulait avoir un avis médical pour voir si cet exosquelette est recommandé ou non pour Monsieur Pesenti.

Concernant la prise en charge de l’exosquelette ?

Une fois la solution validée par tous, nous avons monté le dossier de financement avec Monsieur Michelon pour aider dans le cadre de l’acquisition du matériel. Nous avons eu la bonne surprise que l’AGEFIPH prends l’équipement à sa charge à 100%.

Que pensez-vous du protocole d’intégration de Japet ?

Le processus d’accompagnement me parait très bien et crédible. On ne vous vend pas juste une solution ou l’on doit se débrouiller avec donc je trouve ça plutôt bien. Mon métier c’est plutôt de voir les plus et les moins et, est-ce que concrètement, ça marche ou pas. Mais oui, c’est beaucoup plus rassurant. C’est pratique de pouvoir suivre aussi, sur une de nos entreprises, si cela va fonctionner ou pas.

En quoi l’exosquelette Japet.W est un dispositif de maintien en emploi ?

Dans le BTP, c’est vrai que pour des problèmes lombaires, nous n’avons pas beaucoup d’adaptation de poste. Une reconversion professionnelle est possible, mais pas d’adaptation de poste. Je trouve l’exosquelette génial, j’attends de voir mais je pense que ce sera une réussite. En tout cas, je l’espère beaucoup. De plus, ça me permet d’accompagner Monsieur Pesenti jusqu’à sa retraite et bien plus encore et de préserver nos collaborateurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

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